L’observatoire de Saint-Martin-du-Bec

En 1976 les membres de la SAH se sont mobilisés pour construire une coupole afin d’abriter leur télescope. En 2005 un deuxième poste d’observation est construit, plus facile à construire, il est réalisé à partir d’un abri de jardin. Un troisième poste d’observation a été bâti en 2019 pour un télescope piloté à distance. La SAH possède maintenant trois abris pour héberger le matériel lourd.

La coupole

La coupole de la SAH a été construite à partir de 1976 jusqu’en 1980 afin d’abriter le télescope fabriqué maison, un Newton de 410 mm. Les plans sont l’œuvre de M. Delcros qui se dévouera corps et âme pour la construction de l’observatoire.

coupole-plan

D’un diamètre de 5,10 m et montée sur un fût de 3 m de haut, elle a été fabriquée par les membres du club selon un cahier des charges bien précis :

  • fabrication modulaire dans un atelier situé à 20 km de là ;
  • structure légère et économique en fibre de verre et résine, ne nécessitant qu’un seul et unique moule ;
  • ensemble autoportant capable de résister à des vents de 150 km/h ;
  • coupole montée sur les excédents de murs de l’atelier.

Muni de ces critères, la coupole a été conçue, financée, préfabriquée et assemblée par les membres de la SAH.

Quelques chiffres clefs :

  • nombre d’éléments de coupole : 12 dont 6 sont spécialement aménagés pour contenir la trappe d’observation (le cimier) ;
  • poids d’un élément de coupole : 15 kg ;
  • nombre de couches de fibres de verre constituant un élément de coupole : 6 ;
  • poids total de la coupole (tout compris) : environ 300 kg

En raison du coût important, il n’était pas possible de lever la coupole jusqu’à sa position finale à l’aide d’une grue. La coupole pré-assemblée au sol est donc montée en place à l’aide d’un plan incliné en bois, tout comme les égyptiens fabriquaient leurs pyramides, encore une idée de M. Delcros.

La coupole est achevée

Depuis sa construction, la coupole a subi de nombreuses rénovations et améliorations.

En 1998 c’est l’étanchéité et la peinture qui sont refaites. Le télescope T400 est démonté faute de miroir.

En 2010 l’intérieur du bâtiment est refait : un étage est monté pour accéder en haut du nouveau pilier qui porte la monture équatoriale, les connections électriques et informatiques sont installées afin de brancher le matériel (apporté lors des observations… il ne faut pas tenter le diable). Le rez-de-chaussée est aménagé en poste de conduite et de stockage, une rampe permet l’accès aux visiteurs à mobilité réduite.

En 2011, la coupole et sa trappe sont motorisés, et en 2015, la rotation de la coupole est asservie aux mouvements de la monture équatoriale, il n’est plus nécessaire de la faire tourner à la main !

Le deuxième abris

En 2005, il est décidé d’entreprendre des gros travaux sur la coupole, avec à la clé la réfection du miroir du 400mm. L’ensemble sera donc indisponible pendant un temps indéterminé. Afin de poursuivre les observations, il a été décidé de construire un deuxième observatoire. La construction a duré une année et le bâtiment – un simple abri de jardin monté sur deux rails – a été inauguré le 6 janvier 2007 en présence du maire de Saint-Martin-du-Bec.

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Projet de nouvel observatoire

Un autre abri, bien plus petit (on peut à peine tenir dedans) est construit en 2019 et achevé en 2020 pour accueillir un télescope piloté à distance. Tout est automatisé, depuis l’ouverture et la fermeture du toit, le déplacement du télescope, la prise de vues…

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